La Traversée Hivernale de PARIS. 12 Janvier 2020
Etudiant je traversais PARIS de part en part sans appréhension au volant d’une 11 « Normale » de 1957 équipée d’un moteur D mais je n’ose plus m’y aventurer aujourd’hui malgré l’envie, même avec la « Légère ».
La manifestation organisée par le club « Vincennes en Anciennes » m’a permis quelques heures de nostalgie douce et une visite de PARIS au petit matin dans des conditions de circulation idéales.
L’organisation est rodée et les organisateurs accueillants.
Rendez-vous de 6h30 à 7h30 sur l’esplanade Sud du Château de Vincennes pour un départ immédiat afin de dégager l’esplanade à 8h. Trois minutes de queue pour repartir avec la plaque, un Road-Book très détaillé et un café-croissants copieux (Rien n’est ouvert à cette heure un Dimanche).
Ce serait le meilleur moment pour voir toutes les véhicules mais il en passe 700 et il fait encore nuit. On en a tout de même plein les yeux les oreilles et aussi le nez, starter oublié, fumées d’huile, odeurs de ricin par ci-par là et élégantes parfumées.
Peu d’avant-guerre, une majorité de sportives et sport-saloon (lire Jaguar) anglaises, des américaines dont une interminable Lincoln Continental et une rugissante Pontiac GTO, …..Des populaires françaises, dont les conducteurs n’hésitaient pas à se sourire et user parfois joyeusement de leur avertisseur. Des motos, des tracteurs superbes, un bus Renault TN4H à plateforme qui prenait des passagers.
De Tractions quasi point, je n’en ai compté que quatre avec la mienne, au moment du départ sans trouver les chauffeurs et je ne les ai pas revus ensuite.
La balade : Idéale !! Fraiche, bien sûr, mais quel régal de rouler librement d’un quartier à l’autre, de voir les monuments au soleil levant au cours d’un trajet bien conçu mais non contraignant. Chacun faisant à sa fantaisie on retrouve à certains carrefours des participants venant de tous côtés. Plus l’heure avançait et plus il y avait de spectateurs souriants et enthousiastes sur le parcours.
Ma traction avec son macaron « Médecin » sur la calandre, seul véhicule sale, faisait très voiture de médecin de campagne et a beaucoup attiré les photographes…
Un seul bémol, la difficulté à s’arrêter pour prendre une photo de temps en temps.
En résumé, très chouette, mais à faire entre deux ou trois équipages car il est difficile d’engager la conversation avec les autochtones.

Thierry QUEINNEC
Photo devant l'Hötel des Invalides.