Entre Monts, Cols et Vallees
- 28/09/2022  2022 -

MEDITERRANEE
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Au départ de Nice. Trois jours de randonnées sur les routes des grands cols entre les Hautes Aloes et le Haut Piémont italien.

Col de La Cayolle 2324 m
Col de Vars 2108 m
Col frontalier de l'Agnel 2744 m
Col Sampeyre 2384 m
Col de La Lombarde 2350 m

LES PASSES MURAILLES 14, 15, 16 juillet 2022
Nous partîmes à vingt : 10 Tractions blanches ou noires
Nous revînmes au complet dans la plaine du Var ; Car à nous voir rouler aussi près des nuages, Les plus désespérés reprenaient du courage. P.c.c. Pierre CORNEILLE
(Mon vieux Corneille tu n'as pas les yeux en face des trous, il n'y avait pas uniquement des tractions noires ou blanche mais également, une verte - Ecologie, quand tu nous tiens – une Mercedes 560 rouge, une 203 Peugeot noire et puis cette petite voiture étonnante décapotable rouge à trois roues une Lomax (moteur 2cv). Plaisir des chauffeurs et des co-pilotes qui ont passé trois jours magnifiques et enrichissants parmi ces paysages du sud des alpes françaises et italiennes... Souffrance des mécaniques, des boites, des freins, des bielles et des culasses... Et pourtant nos voitures « préhistoriques » - c'est du moins l'opinion des spectateurs au long des routes, qui nous regardaient passer en ouvrant grands leurs yeux et qui, manifestement, n'imaginaient même pas que de tels véhicules puissent encore accomplir de telles performances. - Nos voitures anciennes donc, ont parcouru près de 500 km et pour certains 650km au cours de ces trois jours à travers cols et monts (sans doute près de 10 000 mètres de dénivelé au total, avec des pentes approchant parfois 15 %. Le moteur tiendra-t-il ? Les freins répondront-il dans les descentes ? le radiateur refroidira-t-il suffisamment ? Telles étaient les interrogations qui nous agitaient avant le départ. Heureusement parmi nous il y a plusieurs très bons connaisseurs de la mécanique automobile et en cas de panne ils sont capable de réparer les véhicules en peu de temps ; et puis ces montagnes regorgent de sources permettant aux humains de se désaltérer et aux voitures de se refaire une santé. Petite anecdote en passant : au milieu du col de l'Agnel notre 15, 6cyl refuse tout service, une fumée s'échappe du capot... ça y est nous avons coulé une bielle ! Mais laissons plutôt le moteur refroidir ... dix minutes après tout semble revenu à la normale nous tentons un redémarrage après avoir mis nos deux bouteilles d'Evian dans le radiateur. 100 mètres plus loin dans un virage assez large pour nous permettre un autre arrêt moins dangereux, nous nous apprêtons à laisser la voiture à nouveau au repos. S'approche alors un groupe de randonneurs avec lesquels nous entamons la conversation : ne vous inquiétez de rien, il y une source en contrebas donnez-nous vos bouteilles nous allons vous les remplir. Quelques minutes plus tard ils remontent les bras chargés de bouteilles, en plus des nôtres ils nous en offrent trois autres que nous nous empressons d'ajouter au radiateur – qui manifestement manquait terriblement de liquide - et nous repartons non sans avoir chaleureusement remercié ces précieux donateurs. Je tiens personnellement à leurs renouveler notre profonde sympathie s'ils viennent à lire ce récit, qu'ils sachent que nous leur sommes reconnaissant pour leur altruisme et de leur générosité.. Mis à part cette sorte d'incident que d'autres ont connus sous une forme ou une autre, le voyage s'est déroulé sans ennuis majeurs et si certains se sont parfois perdus un peu en route cela n'a pas eu de conséquences majeures et chacun a retrouvé son chemin pour être à peu près à l'heure au restaurant ou à l’hôtel. Parlons d'ailleurs de ces lieux de repos : 1er soir Guillestre un hôtel rustique certes, beaucoup de cyclistes et de randonneurs y passent la nuit, très propre, repas succulent (poulet au vinaigre, je ne connaissais jusqu'à présent que celui de Claude Chabrol avec Jean Poiret). Le lendemain départ à 8 h 30. Vers treize heures déjeuner à Molines en Queyras au restaurant Gaudissart... où après nous être un peu égarés et avoir visité quatre fois le village de Pierre Grosse et ses environs nous sommes arrivés avec un retard conséquent pour y déguster la fameuse saucisse du Queyras ainsi que le fromage Bleu renommé à juste titre. Le soir en Italie sous le col de Sampeyre, refuge magnifique, chambres très confortables, Raviolis au pistou, Polenta au fromage etc... Au petit matin le lendemain, notre président Jean-Claude Viola nous a réuni pour nous faire part de la proposition de Jean-Louis Gervais : au mois de juin 2023, neuf jours autour du Massif Central du pont du Gard à Laguiole en passant par les endroits remarquables de ces magnifiques régions. Il nous demande une réponse rapide afin de réserver les hôtels dans de bonnes conditions, Pour terminer cette magnifique envolée Alpine, longue descente du Col de Sampeyre jusqu'à celui de La Lombarde et dernier déjeuner avant la séparation, toujours un peu triste, à Isola 2000. Avant de clore cet article je pense être le porte-parole de l'ensemble des participants pour remercier Michel dont l'organisation exemplaire nous a permis de passer ces trois jours sans soucis et dans l’harmonie la plus parfaite. Et puis Jean-Paul et son épouse Françoise qui, au lieu d'aller défiler, nous ont ouvert leur maison pour y faire notre pique-nique le 14 juillet à midi. Enfin, un grand remerciement et de plates excuses aux habitants de Molines en Queyras qui nous ont aperçu à travers les vapeurs d'essence que nous leur avons généreusement distribuées lors de nos nombreux aller-retour dans les rues de leur village.
Jean-Pierre Roux


C'est parti, très vite nous gagnons les routes de montagnes


Première étape nous arrivons chez Jean-Paul et Françoise pour déjeuner

Direction le col de la Cayolle

Col de la Cayolle 2324 m

Notre hôtel à Guillestre

St Véran

Un bon moment de convivialité

Col frontalier Agnel 2744 m

Chianale l'autre côté du col Agnel Italie

Col Sempeyre 2100m

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