Voilà un attroupement sur les rives du Paillon (Fleuve Nationalement connu ici bas), devant un centre commercial qui nous laisse la place de s’étaler, autour du café rassembleur. Belle brochette de Traction, certaine dans leur "Jus" d'origine, bravo pour cette conservation de ces belles autos. Présentation de nouvelles têtes, retrouvaille des anciens, tout baigne, sauf le temps qui n'est pas au beau fixe...Un petit crachin, digne de nos amis Breton. Le célèbre virus n'a pas découragé les participants, ceux rester au lit ont l'excuse d'une autre maladie courante en hiver; bon rétablissement les gars. Nous voilà parti par la petite route de Laghet qui mérite de conté sa légende : Dans des temps reculer, des chasseurs auraient tiré avec les armes d'époque, le tromblon, sur un buisson croyant avoir un superbe gibier... Quelle ne fut leur surprise de voir une image d'une Vierge ensanglantée...? Devant un tel phénomène, le Clergé mit au courant demande l'édification d'une Chapelle pour expié la faute des responsables. Aussitôt, une succession de foules se rassembles pour implorer le pardon craignant une malédiction sur leurs terres. Un Chapelain dépêcher pour l'occasion mit à profit cette manne qui vient prier le salut de leurs Âmes. Le petit bâtiment est agrandi, voilà même un Séminaire, un ermitage pour les pèlerins qui viennent de toutes parts. Les pèlerinages sont organisés surtout autour du mois de Mai et au 15 aout. Les nombreux "Ex votos" témoignes d'une Foi extraordinaire, les plaques de "Remerciement" pour les Bonnes Grâces reçues témoignent la reconnaissance des fidèles de leur Piétés. Nous passons par La Turbie, Célèbre pour son "Trophée d'Auguste", matérialisant la pacification des tributs du sud de la Gaule. Célèbre aussi par son légendaire "Brouillard"; pas étonnant quand on connait le Latin qui dit : La Turbie signifie "Tour dans les nuages"... à peu près ça... Un peu de Grande Corniche, avant de suivre une très petite route pittoresque qui nous conduit à Gorbio. Dans le temps cette petite ville édifiée sur un éperons rocheux, avait un Sanatorium, aujourd'hui maison de retraite. Son Rond Point est l'un des plus beau de France, oh oui, un énorme Chêne est en son milieu, obligeant à des manœuvres pour ceux qui voudraient aller au parking. Nous allons tout droit, donc pas pour nous. La petite route tortueuse continue et nous arrivons dans "la purée de pois". Heureusement quelques petites lumières rouge clignotantes devant le capot nous indique que nous avons un vélo devant nous. Donc nous sommes heureux de savoir que nous ne l'avons pas quitter...la route...! Enfin Ste Agnès est en vue, allons au parking réservé, merci Mr Le Maire, devant le restaurant panoramique "Le Righi", qui promet une vue imprenable sur la Riviera.... Bon, vue imprenable sur l'écran de brouillard, ça c'est sur... Il faudrait que pour la prochaine fois, des posters de la côte soient collés sur les vitres...! Le très bons repas est servit par du personnel charmant. Et les discutions vont bons train sur tous sujets. Le programme présenter par Jean Paul intéresse les amis, la boutique présentée par Françoise attire le chaland. La remise en route arrive. Voilà une autre petite route qui sous quelques timides améliorations météo, nous fait passer par le Col de La Madone, derrière le Mt Agel et sa base militaire. Une autre petite route, en partie privée, mais je connais, nous fait découvrir un splendide panorama sur la Baie des Anges, jusqu'au Pic de l'Ours dans l'Estérel, les îles de Lerins, car enfin le ciel bleu est arrive avec un timide soleil. Du côté montagne, le Mercantour est dans les nuages, il neige là haut. Retour sur la route pour rejoindre St Martin de Peille, afin d'admirer un curieux et insolite fronton à l’Église Paroissial, un très grand chandelier fait avec des vilebrequins, arbres à cames, engrenages et autres rouages mécanique... Le recyclage des pièces était déjà entamé à l'époque... C'est de là que nous avons dit "Au Revoir" à cette troupe d'intrépides héros du jour, surtout ceux qui ont voyagé en Burton la tête au vent... A vous revoir les Amis. Michel
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