Balade au Col de la Schlucht
Lors de ce petit matin du dimanche 26 juillet, à l’initiative de Véronique et Vincent, neuf vieilles dames élégantes, venues de Meurthe et Moselle, Moselle et Meuse, se sont donné rendez-vous devant les grilles du Château de Lunéville. Le site du « petit Versailles lorrain », résidence des ducs de Lorraine, dont l’héritage culturel et philosophique du siècle de Louis XV rayonne bien au-delà des murs du château, fut le lieu de rencontre idéal pour nos retrouvailles. Le temps se montre capricieux mais, comme dit le proverbe, « pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ».
Nous prenons donc la route en direction des montagnes vosgiennes, traversant Gerbéviller, Saint-Pierremont où nous rejoint un dixième équipage, Rambervillers, Bruyères et la Vallée de la Vologne. Puis nous empruntons le Col de la Schlucht, but de notre balade. Assurant la liaison entre les vallées lorraines de la Meurthe et de la Vologne avec la vallée alsacienne de la Fecht, un affluent de l’Ill, il est l’un des principaux cols des Vosges. Il faut tirer sur le volant mais nos Traction vont allégrement. Ça monte et ça tourne et, au passage, on aperçoit le lac de Longemer, une émeraude dans un écrin de verdure…
A midi, pique-nique dans la joie et la bonne humeur. Des gouttes de pluie nous caressent le visage, quelques rafales nous ébouriffent, mais qu’importe !
Après cette pause bien agréable, nous visitons le « Jardin du Haut Chitelet ». Perché à 1200 mètres d’altitude, il présente 2500 espèces de plantes. Ainsi, sur 12 hectares, nous découvrons des plantes alpines, d’autres originaires du Japon, de l’hémisphère sud, d’Amérique du Nord … Celles des Vosges, quant à elles, occupent le centre du jardin qui abrite également une tourbière et une hêtraie d’altitude. C’est un jardin extraordinaire …
Vers 16 heures, la pluie, quelque peu oubliée, revient en force et nous fait songer à regagner nos pénates.
Nous reprenons la route après avoir passé une agréable journée qui nous a permis d’oublier, quelque peu, le grand méchant Coronavirus et de lui faire un pied de nez !
Marie DAFFINI
|